Apprenez à connaitre les gens derrière vos lunettes. L’opticienne du jour : la fille du Saguenay
Nom : Julie Régnier
Surnom : Duct Tape
Années d’expérience : 22 ans
Territoire : Mile End, Ville Marie, Hochelaga-Maisonneuve, Cartierville, Laval, Ville Émard, Verdun, Montréal-Nord, Ahuntsic
Si Duct Tape n’existait pas, il faudrait l’inventer. On ne parle pas ici du bon vieux ruban adhésif multi-usage qu’on retrouve dans les chaumières, mais de notre Julie Régnier. Polyvalente et possédant déjà une solide expérience malgré son jeune âge (elle a commencé dans le domaine avant même d’avoir l’âge [légal] de boire un verre), Julie se loge directement à l’intersection de l’optique et du social. Bref, un match parfait avec le Bonhomme. Même pas besoin de Tinder !
DEVENIR OPTICIENNE, C’EST ARRIVÉ COMMENT ?
Cette histoire débute avec un emploi étudiant mal payé en Ontario. Entre le secondaire et le CÉGEP, j’avais accepté un poste de cuisinière végétarienne. L’expérience avait été enrichissante au niveau personnel, mais pas tellement au niveau de mon compte de banque ! De retour au Québec, ma mère a eu « pitié » de moi et m’a référé à une amie optométriste et j’ai été engagée comme assistante-optométriste. Donc avant même d’être majeure, je travaillais déjà dans un bureau d’optique et l’amie optométriste est devenue en quelque sorte ma mentor. Après un peu plus de 3 ans, ça me paraissait tout naturel de faire mon cours. Je suis tombée dedans très jeune, comme Obélix !
COMMENT EST-CE QUE TU T’ES RETROUVÉ AU BONHOMME À LUNETTES ?
Je travaillais dans un autre magasin d’optique (pas celui de mon optométriste/mentor) quand je suis tombée enceinte. À la fin de mon congé de maternité, je me suis rendue compte que je voulais faire quelque chose qui cadrait plus avec mes valeurs humanitaires. C’est là que je me suis souvenue de Philippe, qui avait déjà travaillé au même endroit pendant un certain temps. Quand j’ai vu qu’il avait parti son affaire, et que ça cadrait exactement avec ce que je recherchais, j’ai décidé de l’appeler. C’est là que j’ai commencé à faire du remplacement pour le Bonhomme à lunettes
EST-CE QU’IL Y A UNE HISTOIRE INTÉRESSANTE DERRIÈRE TON SURNOM ?
Justement! Quand j’ai été engagée au départ, j’étais une sorte de pompier qui était là pour « patcher des trous » sur l’horaire comme on dit. Je faisais donc du remplacement pour des maladies, des rendez-vous, des empêchements etc. C’est de là que vient le surnom « duct tape ».
QU’EST-CE QUE TU AIMES LE PLUS DANS TON TRAVAIL ?
Le contact humain. Il faut comprendre que j’ai aussi fait des études en travail social. Travailler pour le Bonhomme, c’était donc tout naturel pour moi. J’aime la diversité de notre clientèle. J’aime aussi que peu importe le budget, on traite nos clients avec respect et empathie. J’ai la chance de faire partie d’une équipe qui s’occupe de nos arrêts à la Baie James pour la communauté Cri. C’est pour moi une expérience extraordinaire, tant au niveau professionnel que personnel. Pouvoir échanger avec eux, apprendre leurs noms, bien cerner leurs besoins, c’est inspirant, c’est motivant. C’est une aventure, mais aussi un genre de retour aux sources pour la fille du Saguenay! Et comme un offre un service essentiel à des prix abordables, ça cadre toujours aussi bien avec mes valeurs.
QUEL EST TON CONSEIL NUMÉRO 1 POUR LES CLIENTS ?
Si jamais ça ne marche pas, appelez-moi. On se fait vraiment un point d’honneur d’offrir un service après-vente impeccable, de faire les corrections quand c’est nécessaire et d’accompagner le client même après la transaction. L’objectif ultime, c’est de voir clair !