Apprenez à connaitre les gens derrière vos lunettes. L’opticien du jour : l’homme des Îles
Nom : Gino Cormier
Surnom : Docteur Spock ou FSK
Années d’expérience : 31 ans
Territoire : St-Michel – Repentigny – Lachine – Lasalle – Rawdon – Berthierville – St-Gabriel – Lavaltrie – Joliette – St-Côme – Mile End
Si vous êtes un client du Bonhomme et que vous avez été servi par Gino Cormier, vous le savez déjà. Avec son accent des Îles de la Madeleine et sa bonne humeur contagieuse, il est presque impossible de le confondre avec un autre de nos collègues. Si le vrai Docteur Spock est mi-humain, mi-vulcain, notre Gino quant à lui est 100% madelinot, et ça ne prend que quelques minutes pour s’en apercevoir. Comment un homme des Îles s’est retrouvé chez un opticien oeuvrant dans le communautaire avec un bureau principal dans le Mile-End ? Il est grand le mystère de la foi.
DEVENIR OPTICIEN, C’EST ARRIVÉ COMMENT ?
Je suis infirmier de profession. C’est le métier que j’exerçais aux iles de la Madeleine. Un jour, ma sœur m’a demandé de récupérer des lunettes pour mon filleul. J’y suis allé et j’ai été choqué à quel point c’était cher pour des lunettes pour enfant. J’ai payé, puis je suis rentré à la maison et j’ai fouillé dans le cahier collégial pour trouver le champ d’études. Je suis déménagé à Montréal et j’ai fait mes études au CÉGEP Édouard Montpetit de 1987 à 1990. Par la suite, je suis retourné aux Iles et j’ai ouvert mon propre bureau. Comme il y en avait un seul à l’époque, je me suis donné comme objectif de vendre les lunettes moins chères. C’est ce que j’ai fait pendant 23 ans.
COMMENT T’ES-TU RETROUVÉ AU BONHOMME À LUNETTES ?
Je connaissais Philippe parce qu’il était déjà venu remplacer à mon bureau en 2001 pendant mes vacances. Il était resté aux Iles un certain temps par la suite. Des années plus tard, j’ai vendu mon bureau pour déménager à Montréal parce que mes filles s’en venaient étudier ici. Au départ je faisais des contrats à gauche et à droite et je suis tombé sur Philippe Rochette opticien. C’était en 2015 quand le Bonhomme à lunettes commençait à grossir. Je faisais mon dernier contrat et j’avais l’intention de prendre un break mais Philippe m’a appelé le vendredi matin de ma dernière journée pour me dire qu’il avait besoin de moi. Je suis ici depuis. Ça fait 6 ans !
EST-CE QU’IL Y A UNE HISTOIRE INTÉRESSANTE DERRIÈRE TON SURNOM ?
C’est une niaiserie de Philippe. C’est un personnage de la Guerre des étoiles, je pense (Star Trek Gino. Star Trek!). C’est relié au fait que j’ai les deux pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Du moins je pense que c’est ça. On sait jamais trop avec Philippe.
VOIS-TU UN LIEN ENTRE CE QUE TU FAISAIS AUX ÎLES ET CE QUI SE PASSE ICI ?
Oui. On est plusieurs anciens propriétaires ici, Quand tu es propriétaire et que Gino Cormier est sur la devanture, tu veux que le travail soit bien fait. Mais que l’on soit propriétaire ou non, plus vieux ou plus jeune, on traine tous un héritage. Avec la superbe brochette d’opticiennes et d’opticiens qui œuvrent au bonhomme à lunettes et à notre excellent personnel de soutien, le travail est méticuleux et bien fait. Il y a aussi la notion de rendre l’achat de lunettes accessibles. Je le faisais aux Iles et on le fait encore ici. C’est pour cela que je suis encore ici. Ça me rejoint. Avec la pandémie et tout, je crois que notre mission revêt une importance particulière parce que plusieurs personnes comptent leurs sous et doivent manœuvrer avec un budget serré.
QUEL EST TON CONSEIL NUMÉRO 1 POUR LES CLIENTS ?
Assurez-vous de bien apporter votre prescription et toutes les informations nécessaires. Apportez aussi votre bonne humeur. On s’occupe du reste !